Published on septembre 23rd, 2015 | by Emilie Garcia Guillen
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Du 2 au 9 octobre, le FIFF, festival international du film francophone de Namur, fête ses trente ans. Pour cet anniversaire, il mettra l’accent sur le futur du cinéma en mettant la jeunesse à l’honneur. Ainsi, le festival s’ouvrira et se clôturera sur deux premiers longs-métrages (Keeper, de Guillaume Senez et Je suis à vous tout de suite, de Baya Kasmi). En outre, le FIFF donne aux jeunes professionnels du cinéma l’occasion de se former et de se constituer un réseau : atelier sur la composition de musique de film, rencontres et activités pour les comédiens émergents, atelier créatif pour étudiants en cinéma, apéro pour programmateurs et producteurs…
Vous êtes un simple amateur ? Précipitez-vous sur les 170 films qui seront projetés dans de nombreuses compétitions et catégories. Premiers films, courts-métrages, animation, documentaires, clips, cinéma belge francophone, cinéma flamand : il y en a pour tous les goûts.
Dans la compétition officielle, dont le jury sera présidé par le comédien Olivier Gourmet, on attend particulièrement Much Loved du marocain Nabil Ayouch, évoquant la vie de prostituées à Marrakech, La Vallée du libanais Ghassan Salhab, très remarqué à la Berlinale, ou encore L’Hermine de Christian Vincent, qui a valu à Fabrice Luchini le prix du meilleur acteur à la Mostra de Venise. Parmi les premiers films, outre les prometteurs Keeper et Préjudice, on sera attentif à A peine j’ouvre les yeux de Leila Bouzid, récit d’une jeune chanteuse tunisienne rebelle dans les mois précédant le début des Révolutions arabes, applaudi à Venise cette année. Notons aussi L’œil du cyclone, du burkinabé Sékou Traoré, primé au FESPACO, un des plus grands festivals de cinéma africain.
Pour finir, le FIFF, c’est aussi une fête, et l’anniversaire s’annonce funky, truffé d’apéros, de DJ sets, de blind-tests, et de concerts. Et la touche glamour de cette année, c’est Vanessa Paradis, invitée « coup de cœur » du festival.
Et si vous êtes désespérément loin de Namur, le FIFF s’écoute à la radio (Entrez sans frapper sur la Première, Blues Café sur Classic 21) et se regarde à la télé (Tellement ciné). Mais le mieux, c’est d’y être !
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Emilie Garcia Guillen Journaliste du Suricate Magazine
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