Soma Morgenstern, Etincelles dans l’abîme – Trilogie

I : Le Fils du fils prodigue

II : Idylle en exil

III : Le Testament du fils prodigue

Paris : Liana Levi, coll. “Piccolo”, 2014.

Traduit de l’allemand par Denis Authier, Chrsitian Richard, Nicole Casanova.

384 p. / 448 p. /400 p.

EAN 9782867467431 / 9782867467448 / 9782867467455

12,50 EUR / 13,50 EUR / 12,50 EUR

Présentation de l’éditeur :

Salomon – alias Soma – Morgenstern naît en 1890 en Galicie orientale. Il fait son droit à Vienne en 1912 mais, féru de littérature et de philosophie, il n’exercera jamais son métier de juriste. Il s’installe à Berlin au milieu des années vingt et devient en 1927 correspondant culturel de la Frankfurter Zeitung. Il épouse Ingeborg von Klenau – fille du compositeur danois – dont il a un fils. Très lié à de nombreuses personnalités du monde artistique viennois – Josef Frank, Alban Berg, Anton Webern, Robert Musil, Stefan Zweig, Karl Tschuppik… et bien sûr Joseph Roth – il commence, au début des années trente, à travailler à une trilogie romanesque, Etincelles dans l’abîme, dont Le Fils du fils prodigue constitue le premier volet. En 1934, lors d’un premier exil à Paris, il rejoint Roth et termine ce premier roman qui sera publié à Berlin en 1935. Son deuxième roman est presque achevé lorsque l’Anschluss l’oblige à quitter définitivement Vienne. Il s’installe à nouveau à Paris, dans le même hôtel que Roth, au 18 de la rue de Tournon. Arrêté et interné à Montargis pendant l’Occupation, il réussit à s’enfuir et, via Marseille, Casablanca et Lisbonne, rejoint New York, en avril 1941. C’est seulement en 1946 que sa femme et son fils peuvent le rejoindre. Il continuera à écrire et sa trilogie paraîtra en anglais aux Etats-Unis. Au début des années soixante-dix, il décide d’écrire deux biographies consacrées à ses amis les plus proches, morts prématurément, Alban Berg et Joseph Roth. Soma Morgenstern meurt le 17 avril 1976 à New York. Son œuvre, saluée en son temps par les plus grands écrivains, ne sera éditée intégralement en Allemagne qu’en 1994 et rencontrera enfin le succès qu’elle mérite… Soma Morgenstern est indiscutablement un des très grands auteurs de langue allemande de ce siècle. De son vivant, Stefan Zweig voyait déjà en lui un classique : ” Le meilleur du meilleur art est ici réuni, couleur, lumière, force, suspens : ainsi commence un livre qui peut, à juste titre, passer pour un classique de sa nation. ” De même que Robert Musil : ” Mes félicitations pour votre livre. Au cas où je ne sais quel imprévu vous empêcherait d’achever ce roman, ce que vous m’avez envoyé appartient d’ores et déjà à la littérature mondiale. ” Hesse le comparait aux grands romanciers russes et à Lagerlöf. Joseph Roth, après la lecture du manuscrit de son roman, vint le réveiller en pleine nuit pour lui dire : ” Je te félicite. C’est un chef-d’œuvre. ” Aujourd’hui remis à l’honneur, Soma Morgenstern a été découvert en France avec Fuite et fin de Joseph Roth dont Roland Jaccard avait écrit dans Le Monde du 26 septembre 1997 : ” Soma Morgenstern trace un portrait éblouissant dans un livre qu’on voudrait offrir à tous les nostalgiques de l’apocalypse viennoise, à tous ceux que la Cacanie fait encore rêver… Un livre qui mérite de figurer à côté du Monde d’hier de Stefan Zweig. “

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