22.11.2012, 17:19


Actualisé le 22.11.12, 17:22

Le prix Jan Michalski 2012 de littérature a été remis jeudi à Julia Lovell pour “The Opium War: Drugs, Dreams and the Making of China”. L’historienne britannique a reçu 50’000 francs ainsi qu’une oeuvre de l’artiste suisse Martial Leiter, créée pour l’occasion.

L’essai primé retrace l’histoire et les conséquences de la guerre de l’opium de 1839-1842. En Chine, ce conflit continue d’occuper une place importante dans la mémoire collective contemporaine. “Du point de vue chinois, l’opium et la guerre de l’opium ont humilié le grand empire chinois. Cette vision est un des épisodes fondateurs du nationalisme chinois moderne”, explique Julia Lovell.

“The Opium War” de Julia Lovell est le premier livre de non-fiction à remporter le Prix Jan Michalski de littérature. Les précédents lauréats, Aleksandar Hemon en 2010 et György Dragomán en 2011, ont été primés pour des romans.

Deux finalistes distingués

Le jury a également distingué les deux autres finalistes du prix 2012. L’Autrichien Martin Pollack concourait pour son essai historique “Kaiser von Amerika : Die grosse Flucht aus Galizien”, un reportage littéraire sur l’émigration massive de Galicie au début du 20e siècle.

Le second finaliste est Timothy Snyder, professeur d’histoire à l’Université de Yale. “Bloodlands Europe between Hitler and Stalin” (“Terres de sang: L’Europe entre Hitler et Staline”) est également un essai historique. Traduit dans une vingtaine de langues, il s’intéresse aux deux grands massacres commis par les régimes nazis et staliniens en Europe orientale.

Depuis 2004

Basée à Montricher (VD), la Fondation Jan Michalski pour l’Ecriture et la Littérature a été créée en 2004. Elle promeut la création littéraire par l’octroi d’aides financières et l’organisation d’événements littéraires, mais aussi par l’accueil en résidence d’écrivains.

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